KIMSULAB

Ma vie de femme New Gen

Pour honorer la journée internationale des droits des femmes, j’ai décidé de vous raconter un peu ma vie de femme New Gen.

Être une femme en 2025 c’est cool

Être une femme en 2025, c’est trop cool parce qu’on peut tout faire. La vie que je mène aujourd’hui n’aurait pas été possible deux siècles plus tôt. Je n’aurais pas eu le droit d’avoir mon propre appart, gérer mes finances ou simplement porter un pantalon. Ces petites choses qu’on prend pour acquises sont le résultat de luttes acharnées. Nos droits et notre liberté n’ont pas été obtenus par des filles bien sages, bien soumises.

Personnellement j’ai toujours eu du mal à suivre des règles qui ne faisaient pas sens pour moi. En plus de cela, j’ai toujours été vocale sur les situations qui me semblaient injustes. Du coup, je peux agacer facilement juste parce que je suis une femme qui ne la ferme pas. Aujourd’hui je suis à l’aise avec ça et je le comprends mais pendant longtemps je n’ai pas su comment me positionner dans cette société qui glorifie uniquement les femmes qui se taisent.

Mais même en 2025, être une femme, surtout une femme noire d’origine afro-caribéenne, reste challengeant. On grandit avec des attentes contradictoires : d’un côté, les traditions culturelles nous poussent à être des femmes dévouées, et de l’autre, la société moderne nous encourage à être indépendantes.

Moi j’aime la dévotion mais j’ai du mal avec la soumission, sauf dans certains cas (hihi).

Mon surnom Kimsu la boss vient de ce désir de m’affranchir des dictats de la société ou des obstacles que j’ai pu rencontrer. Je tiens à ma liberté et je veux vivre ma vie comme je l’entends.

Derrière chaque femme New Gen, sommeille une boss

Pendant longtemps je me voyais comme faible, fragile, sans ressources et sans compétences. Je manquais terriblement de confiance en moi et je me demandais pourquoi ma vie n’était pas comme les autres. Pourtant à l’époque j’étais en couple, j’avais mon appart et mon chien, d’apparence on aurait pu penser que j’avais tout pour moi mais j’étais en dépression tous les 2 mois.

C’est quand j’ai quitté mon ex que j’ai eu le déclic. En fait j’avais peur de me retrouver seule. Et cette peur d’être seule m’empêchait de me révéler. Puisque je n’avais pas confiance en moi, je ne savais pas qu’il y avait une méga boss derrière mes peurs et mes craintes. J’avais déjà accompli des petites choses, mais tant que j’étais avec lui, je ne les voyais pas.

J’étais trop concentrée sur le couple plutôt que sur moi-même, j’étais totalement dévouée.

Quitter une relation demande du courage, c’est pourquoi c’est à ce moment-là que le boss en moi s’est doucement réveillée.

J’ai pu dépasser ma peur d’être seule et je me suis rendue compte que j’étais capable de m’en sortir sans avoir quelqu’un à mes côtés. Et sans le voir venir, la confiance en soi revient petit à petit et on réalise le potentiel caché.

Ma vision de la femme New Gen

Pendant mes études, mon ex, lui, se cherchait encore et j’ai vite compris que je me dirigeais vers un schéma où la femme devait tout gérer : le taf, le ménage, la bouffe et les dépenses. Je trouvais que ça faisait beaucoup, surtout pour une femme du 21ᵉ siècle en fait. Et c’est là où ça rejoint ce ce que je disais plus tôt, on grandit avec des attentes contradictoires.

En tant que femme New Gen j’ai décidé que j’allais m’affranchir de toutes ces attentes. Je ne serai pas la femme de ménage, ni la chef privé d’un mec au chômage. Je ne serai pas celle qui fait des sacrifices non réciproques.

En tant que femme New Gen je souhaite une relation équilibrée basée sur les forces de chacun et non pas sur les attentes culturelles ou sociétales, et je suis totalement OK avec le fait d’être célibataire tant que je ne trouve pas ça.

Finalement pour moi être une femme New Gen c’est honorer le combat des milliers de femmes qui se sont battues pour qu’on puisse vivre notre vie comme on l’entend.

Les pick-me et le retour des « Tradwives »

Je ne peux pas finir cet article sans parler des meufs qui ralentissent le combat : les pick-me !

Le retour en force du mouvement Tradwife (en français « épouse traditionnelle ») pour moi est le signe d’une société en déclin. À quel moment on s’est dit que c’était OK de revenir à un modèle où la mission principale d’une femme est de servir un homme ? On ne se bat pas pour retourner en arrière. On se bat pour aller encore plus loin.

Je suis pour que chacun fasse ce qu’il veut pour être heureux mais selon moi, si ton bonheur réside dans le fait de servir un homme c’est que tu as peut-être un problème.

J’aime beaucoup le concept du « Decentering men from your life ». En français ça veut dire : arrêter de faire des hommes le centre de notre vie. En gros, arrêter de les prendre comme référence pour faire ses choix. Selon moi, c’est essentiel de faire pour être une femme New Gen.

En définitive, être une femme New Gen c’est être une femme libre, qui décentre les mecs de sa vie et qui souhaitent des relations amoureuses équilibrées où la soumission se pratique uniquement de façon consentie.

Je serais curieuse de savoir quelle votre définition à vous de la femme New Gen ? Cette question s’adresse uniquement aux femmes bien évidemment.

– À très vite 🖤

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