KIMSULAB

Depuis mon adolescence, j’ai conscience que mon cerveau est en hyperactivité tout le temps. Même en pleine discussion avec quelqu’un, je suis tellement dans une écoute active que j’ai tendance à couper la parole pour poser des questions ou finir les phrases de mon interlocuteur/trice.

Je ne savais pas comment expliquer ce phénomène… jusqu’au jour où je suis tombée sur le livre Je pense trop : comment canaliser ce mental envahissant, écrit par Christel Petitcollin.

La surefficience mentale et l’hypersensibilité

Ce livre s’adresse aux personnes qui pensent vite, trop, tout le temps… et souvent contre elles-mêmes. Christel y parle de surefficience mentale, de haut potentiel non reconnu, d’hypersensibilité, de cerveau droit et de pensée en arborescence.

Globalement, elle explique que les personnes qui pensent trop sont souvent hypersensibles.

Mon hypersensibilité chez moi se manifeste de plusieurs manières. Par exemple, je suis sensible au bruit, à la lumière mais aussi à certaines textures. Avant je considérais ça comme l’une de mes nombreuses bizarreries. Quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai vu que Christel abordait même le sujet des textures dans son livre.

Damn Chri’

Depuis que j’ai appris la différence entre l’hémisphère gauche et droit du cerveau, j’ai su que j’étais plutôt cerveau droit. Et encore une fois, Christel m’a surprise : selon elle, les personnes qui pensent trop ont souvent une prédominance de l’hémisphère droit du cerveau. C’est craazy !

Mais ce qui m’a le plus marquée, c’est la notion de pensée en arborescence. Ça a résonné tellement fort. Je te laisse lire …

Si tu t’es déjà reconnue dans ce que je viens d’évoquer, je pense que ce livre peut réellement te faire du bien.

Surefficience mentale = forcément HPI ?

En lisant ce livre, j’ai ressenti une émotion très étrange car d’un côté je me reconnaissais dans tous les points, mais d’un autre, j’étais très sceptique sur un point en particulier : le Haut Potentiel Intellectuel (HPI).

Le terme HPI a tellement été utilisé que maintenant, il suscite souvent du rejet. Pourtant je pense que c’est un phénomène bien réel, qui isole terriblement. Dans le livre, Christel explique que les HPI sont souvent les premiers à rejeter cette étiquette. Mais les signes sont là. Souvent, ce sont des personnes qui avaient des facilités à l’école, sans forcément avoir des notes excellentes, mais qui s’en sortaient toujours.

En ce qui me concerne, j’étais une élève moyenne. J’ai sauté la classe de CP parce que je savais déjà lire et écrire, mais malgré mon année d’avance je ne me suis jamais sentie « trop forte ». Je ne travaillais pas particulièrement à la maison, je faisais le minimum et j’ai fait toute ma scolarité comme ça, jusqu’à obtenir mon Bac+5.

Même si les études supérieures ont parfois été ✨complicado✨, j’ai toujours eu le sentiment qu’on nous avait menti au collège et au lycée en nous parlant des études supérieures comme étant quelque chose d’extrêmement dur. Je me suis toujours dit que si je pouvais y arriver, les autres aussi pouvaient le faire.

C’est en lisant ce bouquin que je me suis rendue compte que ce que je croyais normal et à la portée de tous, ne l’était pas forcément. C’est à ce moment-là que j’ai réellement commencé à me poser la question de savoir si j’étais HPI.

Je n’aurai sûrement jamais la réponse, car je ne souhaite pas passer le test (du moins pas maintenant) parce que j’ai trop peur du résultat 😂. Mais rien que le fait de prendre conscience que mon cerveau fonctionne différemment m’a fait énormément de bien.

La pensée en arborescence, un phénomène vraimeeeennt

Je pense que c’est la notion qui m’a le plus marquée dans ce livre. Ça m’a permis de réellement prendre conscience que mon cerveau fonctionnait différemment.

L’exemple de Manon, que j’ai mis plus haut, était ultra parlant pour moi. Ma pensée va dans tous les sens puisque tout m’intéresse, tout m’intrigue.

Parfois, ma pensée va tellement dans tous les sens que j’en ai du mal à m’exprimer. Ma phrase commence par quelque chose, mais entre-temps j’ai pensé à 20 000 autres choses au point de ne plus savoir comment terminer ma phrase. C’est pour cette raison, que j’ai parfois peur de prendre la parole en public, parce que, j’ai trop peur de paraître stupide.

Aussi, cette pensée en arborescence peut rendre les discussions parfois chaotiques. Quand quelqu’un me parle d’un sujet qui m’intéresse, il est fort probable que je l’interrompt pour lui poser plein de questions… et j’ai conscience que ça peut déranger 😅

Le Haut Potentiel Émotionnel (HPE)

Le HPE est une forme de surdouance, caractérisée par des aptitudes émotionnelles particulières. Autant je doute encore du fait que je sois HPI, autant, je suis prête à mettre ma main à couper que je suis HPE.

Je ne sais pas si c’est dû à mon enfance ou parce que je suis fille unique, mais j’ai développé très jeune une grande capacité d’observation. L’être humain m’a toujours fasciné par sa capacité à se voiler la face, même quand son émotion est évidente pour les autres. Mon aptitude à identifier et accepter mes propres émotions est ce qui me permet de les identifier chez les autres.

Dans le passé, j’ai pu déceler des félicitations non sincères de copines grâce à un petit rictus au coin d’un sourire forcé. C’est normal, c’est humain et ça arrive à tous, mais tout le monde n’est pas en capacité de le voir ou encore de l’accepter.

Être HPE ne veut pas dire qu’on est expert des émotions, mais qu’il y a tout simplement des traits de caractère plus exacerbés que d’autres.

Comment réussir à canaliser ce mental envahissant ?

La promesse du livre est d’apprendre à canaliser ce mental envahissant et je dirais qu’il tient sa promesse. Le but de cet article n’est pas de te spoiler donc je te parlerai uniquement d’1 outil du livre que j’ai testé : la méditation.

Aujourd’hui tout le monde connaît la méditation, cependant tout le monde ne sait pas comment la pratiquer. Si ça t’intéresse, j’ai écrit un e-book sur la manifestation, dans lequel j’explique comment pratiquer la méditation au quotidien. Si tu veux le recevoir, laisse-moi un commentaire, je te l’enverrai avec plaisir.

La méditation devrait être la première arme à utiliser quand on a un mental envahissant. C’est ce qui va permettre à ton cerveau de faire une pause et d’alléger le poids de tes pensées.

Apprendre à se connaître pour mieux s’aimer

Si tu te reconnais dans cet article, je t’invite fortement à lire ce livre. Tu te sentiras moins seul(e).

Avoir un cerveau qui « pense trop », ne devrait pas être un défaut à corriger. Comme avoir une pensée en arborescence ne devrait pas être frein.

C’est pourquoi ces types de lecture sont importants car tant que tu te connais mal, ton estime de toi en pâtit.

Plus tu apprends à te connaître, plus tu peux accueillir avec bienveillance ce qui, avant, te faisait souffrir.

La paix intérieure est la mission de toute une vie.

-À très vite ! 💛🎀

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